En 2024, les citoyens de 54 pays, représentant près de la moitié de la population mondiale, se rendront aux urnes dans un contexte de régression démocratique. Au cours des dix dernières années, la qualité des élections s’est détériorée dans 30 pays, s’accompagnant d’une augmentation des atteintes à la liberté d’expression et à la participation civique. Dans ce contexte, le Centre Carter, qui s’est engagé à renforcer la démocratie, souligne l’importance des initiatives qui permettent à la prochaine génération de dirigeants de s’épanouir. À l’occasion de la 16e Journée internationale de la démocratie, le Centre souligne que l’avenir de la démocratie dépend de la possibilité pour les jeunes de s’exprimer à tous les niveaux de la prise de décision.
Outre son travail d’observation des élections, le Centre Carter s’attaque aux menaces numériques croissantes, telles que la désinformation et les discours haineux, en développant des outils pour surveiller et combattre ces dangers. Parmi les exemples récents, citons son travail au Brésil, en Afrique du Sud et dans d’autres pays où des programmes ont été mis en œuvre pour lutter contre les menaces numériques. La participation des femmes à la vie politique est une autre question clé, car si les femmes sont plus nombreuses à occuper des fonctions publiques, elles sont aussi davantage confrontées à la violence. Le centre travaille avec des organisations locales pour protéger les femmes dans les processus électoraux.
Alors que le monde est confronté à des changements accélérés dans l’environnement numérique, le Centre continue d’adapter son approche pour faire face aux menaces émergentes, y compris l’intelligence artificielle générative et les protections réduites des médias sociaux. Tout cela est réalisé dans le cadre de l’héritage de Jimmy et Rosalynn Carter, qui ont fondé le Centre en 1982 avec la vision d’un monde plus juste, plus inclusif et plus démocratique.
Il s’agit d’un résumé du rapport publié par l OCDE